- Elle avait été encouragée par Izquierda Unida (Gauche Unie) et prétendait aussi, développer un cadre normatif clair pour les associations espagnoles de cannabis. Face à l'opposition populaire, l’absence de régularisation continuera de marquer l'activité de ces clubs et de leurs utilisateurs réguliers.
Avec des voix contre le PP, la Commission Mixte Congrès-Sénat pour l'étude des drogues a rejeté la proposition d'un projet de loi promue par Izquierda Unida (Gauche Unie), qui visait à dépénaliser totalement la consommation et la possession de cannabis. Par ailleurs, IU souhaitait également élaborer un cadre normatif « clair » pour les clubs de cannabis espagnols.
Le député populaire Joaquín Villanova estime que le débat sur la dépénalisation totale du cannabis est quelque chose de « répétitif » devant les tribunaux. Il rappelle qu'en Espagne « la consommation n'est pas sanctionnée » sauf si elle se produit dans la rue ou dans des espaces publics. Il croit que l'intention de vouloir dépénaliser est une mode qui nécessite un certain équilibre. Il considère qu'il n'y a pas de raisons suffisantes, ni administratives ni de santé publique, qui obligent à modifier le cadre juridique actuel.
Pour sa part, le député d'Izquierda Unida (gauche unie) Ricardo Sixto, a affirmé que l'expérience de la prohibition a « trop d'années » et qu'elle n'a pas produit les effets recherchés. C'est pourquoi il propose d'adopter les réformes législatives nécessaires, aussi bien celles du code pénal que celles de la Loi de Sécurité Publique, visant à dépénaliser complètement la consommation et la possession de cannabis.
Il a également ajouté, qu'il y a de plus en plus de voix nationales et internationales qui appellent à un changement juridique en ce sens. « Il faut enlever le fardeau de la prohibition et légalité à ce qui doit être un problème social et sanitaire », a-t-il déclaré. Pour sa part, María del Puerto Gallego, députée membre du PSOE, a reconnu que la guerre contre la drogue a complètement échoué et se montre en faveur d'encourager un débat social « en comptant sur la participation de tous».
Il faut admettre que l'initiative évoquait la réalisation d'une étude et l'élaboration d'un « cadre normatif clair » concernant les associations ou les clubs de cannabis qui ont une influence spéciale dans des villes comme Barcelone. D'après Sixto, « il existe un régularisation précaire qu'il faut renforcer », même s'il y a quelques jours un arrêt du tribunal suprême a fixé les lignes directrices sur les critères que ce type d'associations doit suivre afin de fonctionner.
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