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Un rapport du Trésor britannique révèle que la légalisation apporterait 800 millions par an dans les caisses

  • Cette manne serait obtenue si le cannabis était régularisé sur le modèle du tabac, d’après une étude — qui a filtré — commandée par le député libéral et ex vice-Premier ministre Nick Clegg. Pour les conservateurs, ce thème n’est pas une priorité, malgré les bénéfices économiques évidents que cela pourrait générer.
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Certaines choses ne peuvent demeurer dans l'ombre très longtemps. Par exemple, le fait que la légalisation du cannabis apporte des revenus considérables : l'expérience du Colorado en est la preuve. Aujourd'hui, une récente étude interne du Trésor britannique affirme que cette légalisation supposerait jusqu'à 800 millions de livres (autour de 1 milliard d'euros) en impôts annuels pour les caisses du pays. En plus, cela engendrerait de grandes économies au système pénal.

Le rapport qui a filtré avait été commandé par le libéral démocrate Nick Clegg, ex vice-premier ministre. Le document cite une étude de l'Institute for Social and Economic Research (Iser) de l'Université d'Essex, qui estime que l'augmentation annuelle des revenus de l'État pourrait se situer entre 500 (quelques 700 millions d'euros) et 800 millions de livres, si le cannabis était régularisé de la même manière que le tabac.

Norman Lamb, porte-parole en matière de santé du parti Libéral Démocrate, considère que ces conclusions devraient servir à changer de point de vue quant au traitement qui est fait sur ce type de substances.

Lamb a ajouté que le texte peut contribuer à élargir le débat sur la réforme des drogues, mais aussi faire en sorte que le Royaume-Uni dépense les millions de livres obtenus grâce au nouveau marché dans d'autres secteurs, par exemple l'éducation. « Il y a des marchés émergents de cannabis qui font preuve de réussite, et nous devons apprendre de ces expériences », a-t-il déclaré.

De son côté, le Gouvernement conservateur considère que la réforme de la loi sur les drogues n'est pas une priorité. Face à cela, Lamb que ce sont les opposants à la prohibition qui doivent venir expliquer pourquoi il faut la maintenir. Ceux qui soutiennent la régularisation considèrent que c'est au citoyen de décider lui-même s'il souhaite ou non consommer du cannabis.

20/10/2015

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