Quand prendre une pause (cannabique) est autorisé pendant la journée de travail

Il existe des personnes qui ne peuvent pas se passer de leur café au lait en milieu de matinée ni de leur temps de relaxation de 10 minutes dans la journée sur la terrasse de leur lieu de travail. D'autres fonctionnent mieux s'ils peuvent consommer leur plante préférée entre deux dossiers. Certaines entreprises le prennent en compte et ont décidé de faire le (grand) pas afin de permettre à leurs employés de faire une pause pour la déguster.

Les responsables de ce type de société sont certains qu'il s'agit d'une décision correcte si elle fait en sorte que les employés aient un meilleur rendement. Comme il ne pouvait en être autrement, elles sont localisées dans des endroits où la consommation de l'herbe est autorisée, notamment dans certains états des États-Unis.

Flowhub, à Denver (Colorado), est un exemple. Il s'agit d'une entreprise qui fournit des « software » pour l'industrie cannabique et où, au moment de la pause déjeuner, il est habituel de voir de nombreuses personnes consommer des aliments avec des touches de chanvre. Leurs 18 employés sont libres d'emmener tout type de boissons, jus et aliments cannabiques. Les cofondateurs de la société, Kyle Sherman y Chase Wiseman, le font également presque à n'importe quelle heure et même pendant les réunions. Ils considèrent que cela contribue à l'apparition de nouvelles idées et à générer « une approche des choses différente ».

C'est aussi le cas de MassRoots et de High There!, deux réseaux sociaux pour les consommateurs de cannabis. Dans leurs installations, une pause cannabique est également possible. « Le cannabis est une partie de notre culture », affirme Darren Roberts, cofondateur de la deuxième plateforme.

Toutes les entreprises disent habituellement que leurs employés consomment du cannabis en fin d'après-midi ou lorsqu'ils ont besoin d'inspiration. « Cela a été très efficace pour nous, pour notre activité », affirme Roberts. Pour sa part, le promoteur de MassRoots, Isaac Dietrich, déclare suivre la philosophie de la nécessité d'être le plus productif et créatif possible tous les jours : « Si le cannabis facilite cela, alors nous l'autorisons ».

Ce sont là de bons exemples qui nous font voir la façon avec laquelle le secteur de la légalisation avance. Cependant, il est encore nécessaire que d'autres sociétés qui ne sont pas liées à ce produit osent octroyer les mêmes droits à leurs employés. Si elles y arrivent, elles comprendront que le meilleur travail est celui qui est réalisé dans les conditions les plus optimales et les plus confortables possible.