Le paradoxe cannabique d’Israël, une puissance mondiale dans le domaine de la recherche qui ne peut pas exporter ses découvertes

Jusqu’à présent, le gouvernement israélien, même s’il autorise à étudier les bénéfices du cannabis pour traiter certaines maladies, n’a pas donné son accord pour commercialiser les fruits de leur recherche dans d’autres parties du monde.

Seraient-ce les hauts fonctionnaires de police, de l’armée et de l’administration qui s’y opposeraient ? Les raisons ? Selon Michel Dor, conseiller médical de l’unité de cannabis du Ministère de la Santé d’Israël, ces secteurs « ne souhaitent pas qu’Israël soit vue comme un État exportateur d’armes et de cannabis par les autres pays du monde ». Cependant, selon les affirmations de Dor, les fonctionnaires du milieu agricole soutiennent l’exportation du cannabis thérapeutique.

Quoi qu’il en soit, l’intérêt pour la recherche et pour le développement du cannabis médicinal en Israël suscite de l’intérêt à l’échelle mondiale, (même lorsque les producteurs ne peuvent pas sortir d’ici). Par exemple, Phytotech Medical, une entreprise australienne de cannabis thérapeutique, est parvenue à un accord il y a quelques jours avec le secteur de technologie de l’Université hébraïque de Jérusalem pour développer des médicaments à base de cannabis conçus pour le marché pharmaceutique général.

Ethan Nadelmann, de la Drug Policy Alliance de Washington, pense qu’Israël « est véritablement avant-gardiste dans le domaine du cannabis médicinale », et on se demande pour quelle raison la puissance cannabique souhaite renoncer à un probable leadership dans le secteur.

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Information tirée de Haaretz.com et de Washingtonpost.com