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Une centaine d’organisations exigent des Nations Unies la dépénalisation du cannabis

  • De nombreuses organisations considèrent que le monde est prêt à assumer une nouvelle donne, basée sur le contrôle des drogues et la dépénalisation. C’est pourquoi, elles demandent à l’ONU de réformer ses politiques de prohibition.
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L'Organisation des Nations Unies se prépare (pour la première fois depuis 20 ans) à examiner la loi internationale sur les drogues, toujours restée dans les cartons. C'est pour cela que les défenseurs du cannabis du monde entier unissent aujourd'hui leurs forces pour tenter de convaincre l'institution qu'elle doit réformer ses politiques prohibitives. 

Plus de cent organisations, depuis Human Rigts Watch jusqu'à Students for Sensible Drug Policy, DCNORML ou Drug Policy Alliance, viennent de présenter une déclaration publiée sur 'Stop the drug war' dans laquelle elles exigent que les leaders du monde entier permettent à leurs gouvernements de modifier les lois sur les drogues pour ainsi éviter de poursuivre les consommateurs de cannabis. 

Au travers de l'ONU, elles demandent que ces gouvernements puissent jouir d'une certaine flexibilité pour réformer leurs lois, sans violer les conventions de l'institution. « La criminalisation de la consommation personnelle de drogues et de leur possession pour usage personnel est une atteinte au respect de la vie privé et aux principes fondamentaux d'autonomie », exprime le communiqué. 

La charte est arrivée sur la table alors que l'ONU se réunit pour débattre du « problème mondial des drogues », une analyse préliminaire à la session spéciale de l'Assemblée Générale de l'ONU sur les Drogues qui se tiendra en 2016. Ethan Nadelmann, directeur général de la Drug Policy, a expliqué que le monde était prêt pour « un nouveau paradigme global » de contrôle des drogues, basé sur la science, la santé et les droits de l'homme. 

De plus, certains membres de la Drug Policy Alliance ont demandé que cessent les exécutions liées aux délits de drogues dans certains pays ; pour illustrer leurs arguments, ils ont avancé l'exemple des récentes exécutions « abominables » en Indonésie, prononcées pour ces motifs.

18/05/2015

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