- Bien que, pendant des années, la culture avec des fertilisants chimiques ait été l’option privilégiée par de nombreux cultivateurs, il semble que la conscience écologique gagne du terrain au fur et à mesure que l’industrie cannabique évolue. Cultiver en organique est, de plus en plus, le système que de nombreuses personnes choisissent pour leurs plantes de cannabis. C’est le cas du cultivateur canadien qui a remporté la dernière édition des concours Toronto Lift Cup et Vancouver Lift Cup avec des variétés Dinafem.
- Pour toute notre équipe, c’est une grande fierté que nos génétiques plaisent tant aux canadiens et, bien évidemment, nous avons souhaité nous entretenir avec le grower qui a fait monter nos championnes sur le podium. Nous voulions tout savoir : comment il les a cultivées, pourquoi il a choisi nos génétiques et quelles sont ses méthodes pour obtenir de si brillants résultats… Nous dévoilera-t-il ses secrets ?
Depuis combien de temps cultivez-vous ?
J'ai acheté mon premier clone de cannabis il y a15 ans, et depuis je me consacre à la culture de la marijuana.
Quand vous êtes-vous présenté à un concours cannabique pour la première fois ?
La première fois que j'ai participé à un concours c'était il y a trois ans. Et l'an dernier j'ai remporté ma première coupe, la Karma Cup.
Comment et quand avez-vous commencé à cultiver ? Avez-vous été aidé ?
J'ai commencé à cultiver à partir du clone dont je vous parlais tout à l'heure, puis j'ai ensuite acheté des graines pour essayer en extérieur.
Lorsque j'avais 18 ans, mon père m'a permis de cultiver chez nous car nous consommions tous les deux du cannabis et nous ne voulions pas payer les prix démesurés du marché noir. De plus, je savais que j'étais capable de faire du bon travail car j'aime jardiner depuis que je suis enfant et je le fais assez bien. D'ailleurs, j'avais beaucoup d'expérience dans la culture des plantes tropicales et aquatiques.
Toutes mes connaissances et les informations dont je disposais sur la culture du cannabis, je les ai trouvées dans des magazines tels que Skunk, Treating Yourselve, Hightimes et Weed World. J'ai toujours pensé que mes plantes devaient avoir le même aspect que celles des photos de ces magazines. Si ce n'était pas le cas, je préférais les couper et recommencer. Tout le reste, je l'ai appris à travers mon expérience et les conseils de certains de mes amis et proches.
Vous avez remporté plusieurs coupes au Canada, les plus récentes étant la Lift Cup à Toronto et la Lift Cup de Vancouver. Avec quelles variétés avez-vous concouru et pourquoi ?
J'ai présenté la Sour Diesel Auto et la Blue Kush Auto aux deux concours. Je voulais que ces génétiques parlent d'elles-mêmes et que les gens se rendent compte de l'importante évolution des autofloraisons au cours des dernières années.
D'une façon générale, j'aime toutes les automatiques mais je crois que la Sour Diesel Auto possède l'une des odeurs les plus piquantes et expressives que j'ai jamais goûté et j'ai pensé que les canadiens apprécieraient ce goût gazeux et diesel si familier.
La Blue Kush Auto a également un goût que j'adore, très Kush, avec des notes de myrtilles. J'ai pensé que ce serait une belle représentation de ce que sont les génétiques autofloraisons de Dinafem.
Pourquoi des génétiques Dinafem ?
Je cultive des variétés Dinafem parce qu'elles ne m'ont jamais déçues. Pendant un temps, au début, j'ai cultivé des variétés provenant d'autres banques et j'ai souvent été insatisfait. Je pense que les génétiques de Dinafem sont très stables et maintiennent toujours des standards de qualité élevés. Lorsque vous lancez une nouvelle variété sur le marché, vos descriptions à son sujet correspondent à la réalité. De plus, les ratios de germination, uniformité et vigueur sont, à mon sens, incomparables.
Quelles sont vos génétiques préférées ? Pourquoi ?
Pour consommer la journée, j'aime la Critical Jack 2.0 ou la Critical 2.0. Elles sont super énergétiques et m'aident à œuvrer au quotidien. Parmi les variétés automatiques, j'aime le goût et l'effet de la Sour Diesel Auto et bien sûr la Bubba kush Auto. Les nouvelles génétiques CBD s'avèrent être très productives et utiles et, de plus, elles conservent le goût mythique de leurs parents.
Quels conseils donneriez-vous à un cultivateur qui débute ?
Je lui recommanderais la simplicité, de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Je lui dirais également de miser sur l'organique ; l'humus de lombric, par exemple, est un bon fertilisant organique qui marche très bien et avec lequel on ne se complique pas l'existence.
Pourquoi pensez-vous que vous avez remporté les concours cannabiques précédemment mentionnés ?
Parmi tous les spécimens que j'ai présentés à la Lift Cup à Toronto, la Sour Diesel Auto a obtenu la troisième place. Je crois que la culture de cannabis probiotique, qui est la méthode que j'utilise, est une bouffée d'air frais pour beaucoup de gens habitués à consommer du cannabis cultivé avec des fertilisants chimiques.
Dites-nous en davantage sur la méthode de culture que vous utilisez. Pourquoi organique ?
J'aime la culture organique et probiotique parce que, à mon sens, elle représente un défi et m'apporte un médicament de la plus haute qualité. Cette méthode est très économique et me permet de cultiver avec un coût extrêmement bas et est, de plus, durable et respectueuse de l'environnement. Je peux même cultiver mes propres aliments avec cette méthode. Je n'abîme pas l'écosystème et je ne produis aucun déchet.
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