- Tous les consommateurs de cannabis peuvent un jour faire un bad trip, car malgré un certain contrôle des facteurs, vous n'êtes jamais vraiment à l'abri. Voilà pourquoi il n’est pas inutile de savoir comment agir lorsque l’on ne peut pas l’éviter.
- Respirez, calmez-vous et attendez calmement la fin de cette crise blanche. Les solutions pour faire passer un bad trip sont nombreuses et nuancées, alors nous vous les détaillons ci-dessous.
L'organisme et la corpulence de tous les individus sont différents, raison pour laquelle les effets de la consommation de cannabis sous ses très nombreuses formes sont également très variés, notamment dans le cas le plus désagréable : le bad trip. Connu sous le nom anglais de « bad trip » ou celui de « mauvais voyage » en français, il s'agit d'une crise psychotique, ou crise blanche, pouvant se manifester par un grand nombre de symptômes.
Comment dissiper les effets d'un bad trip ?
Comment faire passer un bad trip ? Comment se remettre d'un bad trip ? Que faire en cas de bad trip ? Les questions sur le sujet sont très nombreuses pour les consommateurs et les réponses sont encore plus nombreuses. Pour commencer, le bad trip est considéré par beaucoup comme une erreur de débutants causée par des facteurs aussi divers qu'un manque d'hydratation ou simplement à un manque d'expérience des premières fois. Cependant, même les consommateurs de weed les plus expérimentés ne sont pas à l'abri d'avoir un bad trip à cause de l'herbe. D'ailleurs, les raisons peuvent être totalement circonstancielles et être liées à votre humeur pendant la consommation, aux personnes qui vous accompagnent, à la musique que vous écoutez ou encore à l'éclairage de la pièce.
La variabilité du bad trip est telle que même l'impact de la quantité consommée semble aléatoire. Si certains attribuent le symptômes d'un bad trip à la consommation d'une dose trop importante, en raison du taux élevé de THC contenu dans les variétés de cannabis actuelles, d'autres associent cette expérience négative à de petites doses. Dans ce dernier cas, la quantité de cannabis consommée entraînerait un effet relativement faible qui permettrait une certaine résistance psychologique de l'organisme au trip. Il est donc clair que, même en tentant de contrôler tous ces facteurs, il s'agit de quelque chose d'imprévisible pouvant tous nous surprendre.
Un bad trip peut également être occasionné par la consommation d'un cannabis contaminé par des restes de pesticides ou d'engrais, bien que les études réalisées sur le sujet suscitent davantage de questions que de réponses et n'expliquent pas en détail le risque de façon quantifiable.
Pour finir, il faut tenir compte du fait que le cannabis ingéré a des effets beaucoup plus intenses et durables que le cannabis inhalé, c'est pourquoi les débutants peuvent faire un bad trip en mangeant un space cake ou des aliments à base de cannabis. L'explication est scientifique puisque lorsque le cannabis est ingéré au lieu d'être fumé ou vaporisé, le foie décompose le THC en un nouveau composé, dénommé 11-OH-THC. Ce métabolite est plus puissant que le THC et franchit plus facilement la barrière hémato-encéphalique, produisant ainsi des effets plus psychédéliques dans le cerveau. Pour les néophytes, les bonbons au cannabis ou les infusions légères pourraient être une façon simple d'ingérer du cannabis en toute sécurité, car ils sont encore en plein apprentissage de la façon dont cela affecte leur corps.
Quant aux symptômes, il n'y a aucun diagnostic clinique de cette dénommée crise blanche, ou familièrement faire une blanchette. Il est possible que ces symptômes apparaissent et se développent de la même façon qu'une boule de neige forçant un de vos amis à rester silencieux sans pour autant vous alerter. Ces indices qui s'accumulent peuvent déboucher sur une crise d'anxiété accompagnée d'épisodes de peur et de paranoïa.
Ainsi, un consommateur en plein bad trip peut ressentir une perte de contrôle provoquée par la perte de la notion de temps et d'espace, voire dans certains cas extrêmes perte de conscience ou de parties du corps, ou encore de légères hallucinations. Tout cela, ajouté à des symptômes physiques comme l'anxiété, peut provoquer des problèmes respiratoire ou de la tachycardie.
Cependant, il ne faut pas céder à la panique, car une expérience négative est peu fréquente. Malgré l'apparition de certains moments d'anxiété ou de brèves perceptions visuelles, elle n'exigera cependant aucune action de la part du consommateur ou de ses accompagnants sauf si elle est venait à être prolongée.
Comment éviter un bad trip ?
Face à la variété de facteurs qui peuvent avoir un impact sur le bad trip, il y a peu de choses à faire pour l'éviter. Néanmoins, une petite recette permettrait de réduire les possibilités de vivre cette expérience.
L'aspect le plus important est le contrôle de l'environnement. Lorsque vous vous trouvez dans un lieu familier, calme et entouré de personnes de confiance et sans stress, il est difficile que la situation dérape et il est fort probable que toute expérience négative ne soit que de courte durée. De plus, être en bonne santé aussi bien physique que mentale peut être la clé pour éviter un bad trip, car les malaises ou la crise blanche sont étroitement liés à la tension artérielle.
Si votre organisme répond malgré tout par l'une de ces crises psychotiques lors de la consommation de cannabis, certains moyens vous permettront de contrôler le bad trip pour éviter le pire. Pour cela, suivez une série de recommandations pour réduire les symptômes.
Avant tout, le plus important est d'éviter de paniquer et d'essayer de rester calme. Vous pouvez trouver sur internet un tas de conseils allant de la consommation de produits sucrés comme le Coca-Cola à l'usage de médicaments tels que l'aspirine, qui arrêteraient les effets du bad trip.
Cependant, il faut simplement essayer de se calmer, respirer calmement en inspirant par la bouche et en expirant lentement, tout en détendant vos muscles et en attendant que le bad trip ne passe et que les effets diminuent. Vous pouvez également faire comme avec une baisse de tension, une chose rarement faite avec un bad trip : mettre en jambes en l'air. La « théorie de la baisse de sucre » pour expliquer les causes d'un bad trip a camouflé ses causes réelles et son procédé correspondant pour l'atténuer.
Pour y parvenir, rien de mieux que de faire régner la tranquillité autour de soi. Pas de musique ni de télévision, afin de reprendre un peu ses esprits. Il sera ainsi plus facile de se concentrer sur la détente du corps. Une fois cet objectif atteint, vous pouvez remettre de la musique apaisante ou même un film.
De plus, il est recommandé de changer d'environnement et de faire un tour pour prendre l'air. Toute ce qui vous permettrait de penser à autre chose à ce moment-là est également utile. Faire des étirements ? Oui, vous pouvez. Boire du thé vert pour se détendre ? Pas de soucis. Peut-être un jus de fruits ? Fantastique, l'hydratation est un facteur important à prendre en compte pour réduire l'effet, le tout en essayant de parler à quelqu'un afin de retrouver un peu de sérénité sur le moment.
Comment les autres peuvent-ils aider ?
Vous ne serez pas toujours la personne souffrant le bad trip, mais plutôt la personne qui accompagnera. Dans ce cas, il est également conseillé de savoir quoi faire pour aider son ami et rendre l'expérience plus facile.
Pour commencer, pas question de répéter des phrases évidentes telles que « calme-toi ». Parler est une bonne option, mais il n'est pas inutile de poser des questions concrètes, pour savoir ce que ressent l'autre personne à ce moment-là ou si elle peut distinguer une partie concrète de son corps. Le tout sans oublier que lorsqu'on se trouve à côté de quelqu'un dans cette situation, il faut être patient et compréhensif.
De plus, il est particulièrement utile de rappeler à la personne ce qu'elle a consommé. Elle pourra ainsi prendre conscience que ce qui lui arrive n'est que l'un des possibles effets de sa consommation et que le retour à la normale n'est qu'une question de temps. Combien de temps dure un bad trip ? La durée d'un bad trip peut varier, mais les effets sont rarement très longs avant de retomber, donc pas de panique.
Enfin, il est également conseillé d'ajouter dans cette conversation des choses permettant de revenir à la réalité. Par exemple, lui donner l'heure aiderait votre ami à atténuer la distorsion du temps qu'il pourrait ressentir.
Dans tous les cas, aussi bien l'usager que l'accompagnateur devront toujours garder à l'esprit que, malgré une éventuelle forte anxiété, il ne s'agit que d'une expérience dont l'intensité varie en fonction de notre capacité à la contrôler : respirez, calmez-vous et attendez que le bad trip passe. Et souvenez-vous que, comme pour bien des choses dans la vie, on est tous différents. Une chose désagréable pour certains peut être sûre et agréable pour d'autres.
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