- Nous avons précédemment présenté l’effectivité réelle du mode d’administration thérapeutique qu’est la vaporisation, via l’appareil le plus utilisé : le Volcano.
Nous savons donc que cet appareil délivre une vapeur contenant autant, voire plus de cannabinoides que via le mode fumé. Reste à savoir si la vapeur délivrée est effectivement moins toxique que la fumée produite par combustion.
C’est pourquoi nous avons tenu à développer ce sujet en vous présentant quelques résultats d’études.
Une étude réalisée en Californie du Sud à l'Université de Los Angeles, a eu pour but de contacter plusieurs milliers de personnes fumant du cannabis, et pour certains du tabac, ainsi que des personnes qui fument du cannabis mélangé au tabac.
Tous furent soumis à un questionnaire concernant leurs douleurs pulmonaires, ou concernant leurs symptômes liés à leur consommation de cannabis ou tabac.
Il s'est avéré que sur la totalité des participants (6883), seulement 2% (152 personnes) utilisaient un vaporisateur comme mode de consommation ou d'administration thérapeutique en ce qui concerne le cannabis, les autres fumaient.
Sur les statistiques calculées grâce aux réponses fournies, il a été établi le lien que lorsque les patients croisaient leur consommation de cannabis avec du tabac, les symptômes liés aux problèmes respiratoires augmentaient. Il a donc été déduit que la vaporisation diminuait les symptômes de problèmes respiratoires causés par une consommation fumée, de cannabis et de tabac.
Une seconde étude a elle été réalisée à San Francisco à l'Université de Californie.
Une vingtaine de patients se sont fait administrer du delta-9-tétrahydrocannabinol via le vaporisateur Volcano, ou en le fumant. Ils ont subi des analyses sanguines durant la procédure pour calculer la concentration de THC présente dans leur plasma au fil du temps. Les résultats en découlant sont saisissants :
Il est noté que pendant les six premières heures après administration, le niveau de THC plasmatique est plus élevé pour les utilisateurs de vaporisateurs comparé à ceux qui ont fumé la même substance (concentration identique en THC).
Dans cette même étude il a été démontré après analyse de l'air exhalé par ceux qui fumaient, contenait une quantité très notable de monoxyde de carbone (gaz très toxique produit lors d'une combustion incomplète), alors que dans l'air recraché par ceux qui ont inhalé via le vaporisateur ne contenait pas ou très peu de monoxyde de carbone (CO).
Les résultats de ces expériences scientifiques en règles viennent appuyer la conclusion des précédents rapports, qui affirment que cet appareil vaporisateur « Volcano » est un mode d'administration sécurisé, effectif, et non nocif pour la santé des utilisateurs en faisant bon usage. Il délivre autant voire plus de principes actifs comparé à la fumée de cannabis induite par combustion, il ne produit pas ou très peu de gaz toxiques, et l'absorption pulmonaire du THC (et par déduction logique, celle des autres cannabinoides également) est donc plus effective via la vaporisation.
En vous souhaitant de riches effluves curatrices, ludiques, comme salvatrices.
Decreased respiratory symptoms in cannabis users who vaporize.
M.Earleywine, S. S. Barnwell. Department of Psychology, University of Southern California. Harm Reduction Journal 2007. Cannabis and tobacco smoke are not equally carcinogenic.
Robert Melamede. Biology department, University of Colorado. Harm Reduction Journal 2005. Vaporization as a smokeless cannabis delivery system: A pilot study.
D.I. Abrams. Division of Clinical Pharmacology and Experimental Therapeutics, University of California, San Francisco. Clinical Pharmacology & Therapeutics 2007
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