Le gouvernement australien présentera à la fin de l'année un projet autorisant la culture contrôlée du cannabis

Le gouvernement australien est sur le point de finaliser un projet d'amendement à la Loi de 1967 sur les stupéfiants, avec lequel il espère autoriser la culture contrôlée du cannabis à fins thérapeutiques et scientifiques. Ce projet a longtemps été débattu, et devient maintenant officiel.

La ministre de la santé australienne, Sussan Ley, a dit il y a quelques jours que le gouvernement de Malcolm Turnbull, premier ministre du pays, cherchera à obtenir le soutien du parlement et consultera différentes forces politiques et autorités avant de présenter au parlement, à la fin de l'année, la version définitive du projet.

L'idée serait que l'Australie puisse offrir aux patients un médicament sûr, légal et durable, bien qu'il existe déjà des systèmes de production et d'administration de produits à base de cannabis médical. Ley a de plus annoncé son intention de créer un système de licences régi par le ministère de la santé, avec lequel garantir que la culture respecte les directives internationales auxquelles le pays doit se soumettre.

L'évaluation de ce type de substances sera très similaire à celle d'autres médicaments et sera toujours contrôlée par les médecins et professionnels qui déterminent les effets provoqués chez les patients. Ils prévoient également que les autorités contrôlent elles-mêmes l'approvisionnement des produits cannabiques thérapeutiques.

« Ce gouvernement est très sensible aux souffrances des australiens et aux maladies chroniques dont ils souffrent », a dit la ministre, ajoutant qu'ils espèrent que l'accès aux traitements sera réellement efficace.

Jusqu'à maintenant les patients et chercheurs doivent rechercher des approvisionnements internationaux, limités, et leur achat est particulièrement difficile. C'est pourquoi « permettre une culture légale en Australie sous un contrôle strict crée l'équilibre adéquat entre l'accès pour le patient, la protection de la communauté et nos obligations internationales » a-t-elle dit.