Un festival pour réclamer la légalisation du cannabis dans la Grèce de Syriza

Il y a quelques jours, des centaines de personnes se sont réunies sur la place emblématique de Syntagma à Athènes pour demander la légalisation du cannabis, une revendication très différente de celles des nombreuses protestations citoyennes, surgies des effets de la crise, et qui ont rendu célèbre cet endroit.

Les participants à l’événement de l’Athens Cannabis Protestival, entre autres, des membres du parti Syriza, ont réclamé au gouvernement du Premier ministre grec, Alexis Tsipras, la mise en place d’un changement dans la législation du cannabis pour autoriser la consommation et l’auto-culture du cannabis à des fins médicales, mais aussi récréatives, à l’ensemble des citoyens grecs. 

L’événement s’est déroulé dans une ambiance festive, dans laquelle des pancartes de couleur verte et avec des messages tels que « La nature n’est pas illégale » ou « Le cannabis est un médicament » occupaient des places de choix. Pendant l’événement, les organisateurs ont expliqué que la législation était en train de changer dans le reste du monde et que la Grèce devait suivre l’exemple de l’Uruguay, qui a légalisé le cannabis en 2013. 

Au travers des réseaux sociaux, les organisateurs de ce festival ont mis en avant l’existence de preuves selon lesquelles la dépénalisation engendrerait des résultats positifs pour les citoyens, en stabilisant le nombre de consommateurs, en aidant à réduire les délits liés au cannabis et en améliorant la santé des patients qui ont besoin du cannabis médicinale pour leurs traitements. 

De plus, selon ces défenseurs du cannabis, la réglementation du cannabis pourrait produire des effets positifs dans les coffres de l’État grec, qui bénéficieraient des impôts et de la création de 40 000 emplois ; tout ceci pourrait aider l’État hellénique à sortir de la crise économique.