Dinafem au sujet du référendum en Californie

Nous suivrons l'affaire de près

Le 2 novembre les citoyens californien vont se prononcer au sujet de la légalisation rédigée dans la proposition 19, connue comme "l'acte de régulation, contrôle et fiscalisation du Cannabis". Si elle est adoptée elle mettra la marijuana au même niveau que d'autres drogues légales comme l'alcool et le tabac. La marijuana serait alors disponible à la vente dans des établissements contrôlés et sujets à de fortes taxes pour toute personne âgée de plus de 21ans, et pourrait se cultiver librement pour un usage personnel. 14 ans de légalisation à usage médical de « l'herbe » et une situation des comptes publiques de l'état en question plus que fragile depuis le Crash économique de 2008, accompagnés d'un esprit ouvert sont les principales facteurs qui ont emmené la Californie à cette situation, que nous espérons pouvoir voir dans d'autres états et pays du monde.

Rapport spécial de Dinafem

En tant que lieu privilégié pour les libertés, l'imagination et l'innovation, tout au long du XXieme siècle, la Californie a été pionnière en ce qui concerne les plus grandes innovations de la troisième révolution industrielle, comme le sont celle des loisirs (Cinema, passe temps.) ou celle de l'information et la télécommunication crée autour de la Silicon Valley, qui a finalement aboutit sur la révolution des technologies de l'information actuelle. Ceci nous démontre qu'il s'agit là d'un état de nature libéral et ouvert comparé à la moyenne des Etats Unis. C'est le berceau des Hippy, du PC, du papier mâché d'Hollywood, et aussi des systèmes de culture et sélection de variété de cannabis les plus modernes qui par la suite se sont exportés vers Amsterdam et le monde entier en général. C'est sous plusieurs aspects l'états des rêves et des fantaisies. C'est pour cela que les évènements les plus étranges et extrêmes y sont possibles,.… Pensez vous vraiment qu'autre part dans le monde on pourrait élire à un personnage comme Schwarzenegger pour gouverner? Mais avant d'expliquer en profondeur les conséquences, ou ce qui est en jeu dans le vote de la proposition 19 le 2 novembre, il est préférable de connaître les antécédents de la Californie jusqu'à atteindre cette opportunité historique pour la normalisation globale du Cannabis.

Antécédents :

Depuis les années 60 la marijuana est entrée en force dans la culture populaire nord américaine en parallèle avec les mouvements sociaux tel que les pacifistes, les beatniks, les hippies, les nouveaux styles de musique et la révolution sexuelle. Nombres de ces mouvements sociaux –associé avec l'herbe depuis lors- ont leur centre névralgique à Berkely au nord de San Francisco. Le nord de la Californie a vu naître une nouvelle technique de culture de cannabis. C'est le berceau d'un mouvement qui introduira des nouveautés qui ont changé le cannabis. Des variétés légendaires tel que la Skunk et la Northern Lights y sont naît, et les conditions climatiques moins favorables lorsque cette culture s'est étalée au nord de la cote pacifiques (Oregon, Seatle, Colombie britanique, Vancouver) sont à l'origine des techniques de culture intérieur. Quelques années plus tard, la contre révolution conservatrice mettra des bâtons dans les roues de cette culture de Cannabis naissante, et durant les années les plus dures de la «guerre contre la drogue » une multitude de cultivateur de cannabis s'exilerons exportant ainsi leur savoir faire et des nouvelles variété hybrides vers le monde entier, mais plus particulièrement vers Amsterdam et le Canada, puis dans un second temps vers l'Espagne aussi.
Après les années 80, ou la guerre des Etats Unis contre les drogues atteint son apogée avec l'infâme président Reagan, la demande populaire d'autoriser au moins l'usage thérapeutique de cette plante changera la tendance, et en 1996 l'administration démocrate de Clinton adoptera la proposition 215, qui abolit les peines criminelles pour possession ou culture d'herbe à usage médical dans l'état de Californie.

En légalisant l'usage médical la Californie créait alors un modèle basé sur les clubs de consommateurs, les dispensaires (organisation a but non lucratif comparable au modèle des clubs de consommateurs qui se développe actuellement en Espagne) et les cabinets médicaux spécialisés dans la recommandation à usage thérapeutiques pour les personnes âgées. Ces cabinets les déclarent comme usager médical et grâce aux des cartes qu'ils obtiennent ces personnes peuvent avoir accès à différentes variétés d'herbe de qualité abondantes en cannabinoïde essentiel dans les dispensaires et clubs de consommateurs qui émergent à cette époque là. En fonction de l'application de la loi de l'état des institutions locales, de nouveaux centres de service cannabique ont vu le jour comme celui d'Oakland par exemple, qui s'est converti en un temple de l'innovation avec des dispensaires grands et modernes, des centres d'enseignement et d'études cannabiques, etc… D'autres région de la Californie n'ont rien à envier puisque dans le comté de Los Angeles (Environ 10 million d'habitants) l'on comptait entre 800 et 1000 dispensaires, la plus part d'entre eux fonctionnant en situation irrégulière, ce qui a emmené les autorités à contrôler leur nombre y la situation ces dernières années. A l'extrême nord de l'état se trouve les comtés qui sont considérés comme le « paradis du cannabis légal », Mendocino, ou plu spécialement Humboldt. Ils produisent des tonnes d'herbe dans leur montagne pour ensuite les distribués dans les dispensaires de toute la Californie. Avec plus de 200.000 usagers autorisés de façon médicale, le bisness des cabinets médicaux qui autorisent avec grande facilité son utilisation, des dispensaires, et des growshops est devenu depuis une voie insipide vers la régularisation et un grand commerce de millions de dollars par la même occasion.

Le marché noir a aussi eut sa place dans tout cela. Il offrait un produit de moindre qualité mais à meilleurs prix. Ajouter à cela quelques dispensaires complètement hors la loi ou à moitié clandestin c'est ce qui a value quelques interventions des agence fédérales contre ce qui ne respecter pas les bases de la norme : Ne pas vendre aux mineurs, uniquement aux usagers accrédités, etc. Déjà à l'aube du vote de novembre, la majorité des agences fédérales (DEA, le FBI) et les autorités policières se sont clairement manifestées contre la proposition 19.

Les législateurs californiens qui proposèrent la nouvelle norme en 2010 afin de contrôler, réguler et fiscaliser le cannabis se sont apparemment rendu compte qu'en supprimant la situation d'illégalité du cannabis outre son usage thérapeutique il serait possible de renflouer les caisses de l'état. Les estimations officielles prévoit qu'avec la régularisation et fiscalisation de la marijuana l'état californien pourrait empocher 2 milliards de dollars par ans, desquels 1,4 milliards viendrait d'une taxe de 5 $ par once sur la vente de cannabis, et que 9 milliards de plus serait économisé en désactivant seulement le programme de répression en vigueur. Il ne fait aucun doute que les différentes agences et forces de police s'oppose à la proposition car leur budget baisserait nettement en conséquence à cette désactivation.

En 2010 donc, les conditions économiques, sociales et culturelles en Californie sont une vrai opportunité pour la proposition 19, qui si elle se confirme signifie la dépénalisation et la régularisation de la vente, de la production et de la consommation privée ou ludique pour les adultes majeurs de plus de 21 ans, avec cependant une limite de possession et de vente d'une once, soit 28g pour quiconque n'ayant une contradiction médical pour le faire. La culture personnelle de 2,3 m2 de superficie serait aussi autorisée, ainsi que le transport, la vente et l'achat de quantité supérieur pour les commerces et producteurs accrédités par les autorités locales. Il s'agit là d'un pas considérable dans la lutte afin d'obtenir la légalisation du cannabis. Cela serait une véritable claque pour la tendance prohibitionniste qui commença en 1937 avec la Marijuana Tax Act, et cela serait un sans précédant de taille mondiale en ce qui concerne le libre marché du cannabis.

Conclusion :

Depuis que la Californie a accepté l'usage médical en 1996, et malgré les réticences du gouvernement fédéral, 14 états des Etats Unis ont pris le pas. Cependant ce modèle reste moins approprié que l'hollandais. Mais alors que ce dernier a de plus en plus de difficultés et pressions à son encontre (Fermeture de Coffe-Shops, etc.) le modèle californien, si toute fois la proposition 19 est approuvée, signifierait un grand pas en avant puisqu'il laisserait place à une nouvelle législation qui s'étendrait rapidement au reste des Etats Unis, le Canada et les Pays d'Europe qui eux se sont dirigés vers d'autres modèles.

Si nous tenons compte de la situation des comptes publiques en Espagne –affecté par la crise économique qui a aussi touchée la Californie- l'idée que l'économiste astrologue Santiago Niño Becerra défendait il y a quelques années en proclamant la décadence progressive du trésor publique espagnol vers la faillite, ouvrirait la porte à une possible "légalisation" assortit d'une forte fiscalité afin d'augmenter les recettes de l'état avec des impôts direct sur la vente et la production de marijuana, paraît de plus en plus probable. Exactement ce qui est sur le point de se produire en Californie d'après les sondages qui montrent une tendance positive pour le oui. Lors du dernier sondage du 7 octobre le oui l'emportait à 51% contre 43% de non. Seul 6% des interrogés se disaient indécis. Une tendance à la baisse puisque jusqu'alors ils étaient entre 10 et 15%. La majorité des sondages laisse paraître que le oui peut obtenir la majorité simple ce qui est suffisant pour que la proposition 19 soit adoptée.

En cas d'approbation de la proposition 19 le message global qui en découlerait serait clair et l'avalanche de normalisation pourrait aboutir à une vague de « révisionnisme » qui transformerait en quelques années la culture au sujet du cannabis tel que nous la connaissons aujourd'hui. A Dinafem nous suivons le sujet de près et nous pensons que la Californie peut ouvrir une voie afin que nous puissions enfin travailler en toute tranquillité et liberté, et que les gens puissent simplement jouir de cette plante, la cultiver ou l'acheter de façon légale, qu'ils payent leur impôts et qu'ils aient droit à une garantie de qualité en sachant l'origine de l'herbe. Les usagers doivent pouvoir se libérer du joug du marché noir, et consommer sans risque. C'est pourquoi nous sommes faveur de la proposition 19 que votera le peuple californien le 2 novembre. Nous tenons à leur envoyer toute notre énergie positive: Yes on 19 / Oui à la 19

Plus d'information :

-Proposition 19 ( En français) Afin de pouvoir vous faire une idée de la proposition lisez plutôt cela:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Proposition_19

Visite au paradis de la culture : Dinafem en Humboldt County

A l'occasion de ce moment historique en Californie, Dinafem a envoyé un reporter pour visiter le comté d'Humboldt, où il découvrira que la vie dans les montagnes du nord de la Californie entre d'immense producteur de marijuana fait plus pensé au far-west post moderne pour d'intrépides cultivateurs de montagne qu'à l'ambiances aseptiques sous contrôle des dispensaires Oakland ou Los Angeles où débarquent les fameuse têtes D'Humboldt.

Le nord de la Californie dispose d'un climat océanique tempéré, similaire au centre nord de l'Espagne. Il est un peu moins peuplé que la frontière avec le Mexique plus chaude et les vallées agricoles du centre de l'état. C'est un lieu qui historiquement a été isolé. Les paysages de montagnes et de forêt de conifères abritent d'immense séquoia et la longue côte est parsemée de petit village de pêcheur. Ces paysages verts ne vous seront pas étranger puisqu'ils ont étaient les décors naturels de nombreux films connus. Plus récemment les comtés de Mendocino ou de l'Humboldt sont devenus populaires grâce à leur tolérance pour la culture et la consommation de cannabis. En Humboldt les cultivateurs locaux peuvent obtenir des droits de culture en rassemblant plusieurs permissions d'usagers médicals accrédités. Les autorités ont opté pour le laisser faire. De tel manière que les zones montagneuse se sont transformées en un espace unique pour les cultivateurs de marijuana, qui peuvent se concentrer sur les meilleurs techniques et moyens nécessaire pour cultiver la meilleure herbe sans se préoccuper d'autres choses. L'herbe d'Humboldt est très connue en Californie pour sa qualité, son aspect et sa saveur… mais aussi pour la promotion indirect surgit de la culture populaire, comme peuvent l'être les chansons du groupe Cypress Hill qui louent les têtes de ce comté.

Notre lien avec un groupe de cultivateur locaux de la zone s'est crée lorsqu'un jour ils se sont mis en contacte avec nous pour nous dire que lors d'un voyage en Europe ils avaient acheté des graines de Dinafem, et qu'ils étaient surpris par la taille que pouvait atteindre la Moby Dick. Une taille qui dépassait quelques unes de leurs variétés les plus productives. L'occasion ne pouvait être plus belle, et c'est alors que nous avons décidé d'envoyer un reporter pour suivre cette culture de Dinafem au paradis légal des cultivateurs. Après avoir pris l'avion de San Francisco jusqu'à un petit aéroport local du comté, nous avons loué un voiture pour se diriger vers les montagnes depuis la côte vers l'intérieur des terres, entrant petit à petit dans de grandes forêt parsemées de grange entre d'immenses séquoia, le tout offrant des paysages magnifiques, quasi intact, un territoire sauvage, où selon la légende et les croyances populaires habitait le mystérieux géant ; Big Foot ou Saasquatch.
Peu à peu nous nous sommes avancés dans un environnement bien différent de San Francisco ou Los Angeles. Les habitants y étaient rudes et habitués à survivre par soi-même dans le cadre solitaire de la montagne, des bûcherons et des éleveurs principalement mais aussi une nouvelle espèce de cultivateur de marijuana attirée par la liberté du Comté. Le point de rendez vous avec les cultivateurs locaux n'était autre qu'une station de service au milieu de nulle part, typique des films américains, une espèce de boutique qui faisait absolument tout quincaillerie, armurerie, pharmacie et station de service donc… Tout en un. Nous nous demandions laquelle des personnes présentes était notre contacte, celui avec un allure de cow-boy mélangée avec une allure de motard? Ou alors celui avec un Pick-Up avec un autocollant de la NRA ?

Finalement les cultivateurs étaient on ne peut plus normaux. Ils nous conduisirent donc sur des kilomètres de pistes sans asphalte en s'enfonçant toujours plus dans les montagnes. Soudain a plus de 1.000m d'altitude et entourées de forêt, une cabane en bois et plusieurs serres étaient les seuls trace de présence de civilisation. Nous nous sommes alors rendu compte que la taille moyenne d'une exploitation sur le comté est d'une centaine de plantes et de deux employés durant la saison de culture. Ils existent cependant des exploitations de tailles bien supérieur qui nécessitent bien plus de main d'oeuvre.

L'un des phénomènes curieux est qu'au moment de la récolte les travailleurs temporaires viennent de l'étranger, des britanniques, des allemands, des hollandais etc. Les cultivateurs préfèrent en fait cette main d'œuvre qui fait son travail, gagne un salaire et s'en va, aux quelques voisins pas vraiment motivés pour travailler. C'est l'époque ou l'activité est à son maximum dans les montagnes. Des dizaines de travailleurs temporaires récoltent, puis, vu le volume des têtes que donnent les immenses plante d'Humboldt, beaucoup de cultivateurs louent des équipement modernes pour dégarnir les têtes, ce qui leur fait gagner des semaines de travail, et laisse les têtes complètement propre, au goût du consommateur américain en général très exigeant, mais toujours près à payer le prix pour un bon matériel de qualité.

A propos des systèmes de culture typique de la zone, on peut vous donnez quelques détails. Ils utilisent en générale une sorte maille afin d'obtenir une croissance tout autour de la plante, et ainsi, un prolifération plus grande de branche et de têtes dans toutes les directions. En extérieur ils utilisent parfois une forme biologique de culture ; d'énormes conteneurs sans fond remplis de substrat riche en contact avec le sol et recouvert de paille afin d'éviter l'évaporation où les racines peuvent continuer à se développer. L'emploi de nutritif bio est essentiel afin d'obtenir un meilleur saveur, et plus d'arôme et et de psycho activité. Dans l'un de ces tubes a plus de 1000 mètres d'altitude les cultivateurs de L'Humboldt nous ont montré des variétés de Dinafem, Blue Widow, Critical, Moby Dick….C'est là qu'ils nous ont dis que la vigueur de la Moby Dick les avait surpris, et nous même nous avons pu constater que cette variété attiraient plus l'attention que des variétés plus connues et plus utilisées sur la zone comme la Bubba Kush, la Trainwreck, La Confidential, la OG Kush,etc.. En marge de cela nous avons aussi pu observer d'autre mode de cultures en dehors des grandes exploitations de montagnes : La culture dans les jardins ou "backyard garden" est la même que celle de la montagne, mais à plus petite échelle. La culture intérieure est aussi très fréquente. Elle s'utilise pour conserver des clones le long de l'année, ou afin de produire de la qualité toute au long de l'année et compléter la récolte annuelle.