Amateurs de fastfood ? C’est un mythe : les consommateurs de cannabis ont moins de risque de souffrir d’obésité

On a l'habitude d'entendre que les usagers de cannabis sont aussi amateurs de fastfood. Que les hamburgers, les pizzas, les viandes cuisinées et autres fritures, ces aliments peu recommandables à une vie saine, conditionnent leur santé. Cependant, il semble que cette idée relève du mythe, il s'agirait plutôt d'un préjugé qui pourrait dorénavant disparaître peu à peu de l'inconscient collectif.

C'est du moins ce qu'affirme une étude de l'Université de Québec dans laquelle un groupe de chercheurs a examiné 786 adultes, âgés de 18 à 74 ans, pour certains fumeurs habituels et pour d'autres pas. Les professionnels ont mesuré l'indice de masse corporelle des participants et ont découvert que la moyenne des consommateurs habituels d'herbe était de 26,8 contre 28,6 chez les non consommateurs. En plus, les premiers n'avaient jamais consommé de tabac ou avaient arrêté la cigarette.

Ils ont également remarqué que les amateurs de cannabis courraient moins de risque de développer du diabète, en fabricant moins d'insuline à jeun et en y étant plus résistants. Les conclusions viennent renforcer celles d'une étude publiée en 2013 par The American Journal of Medicine et qui démontraient que les consommateurs de cannabis présentaient des niveaux d'insuline plus faibles que la moyenne. Ce rapport suggérait que l'herbe pourrait jouer un rôle de taille dans le contrôle de cette maladie.

Les chercheurs de cette étude de Québec considèrent que les cannabinoïdes peuvent être appréhendés comme des éléments intéressants dans le domaine de la recherche sur l'obésité et les problèmes qui y sont liés. Ces découvertes servent aussi à encourager les activistes qui défendent habituellement les propriétés thérapeutiques des cannabinoïdes et pour renforcer le mouvement en faveur de la légalisation. Les résultats scientifiques permettent d'avancer tout en favorisant a disparition des préjugés.