Les botanistes hors-la-loi qui ont conçu la marijuana que l’on fume aujourd’hui

Si vous êtes fumeur habituel du cannabis, il est possible que vous ayez profité des descendantes des 13 premières graines desquelles dérive la plupart du cannabis consommé de nos jours. Peut-être avez-vous fumé de la Sour Diesel sans savoir qu'elle était la petite fille d'une Chemdog 91. Cette graine, tout comme les autres, est un jour tombée entre les mains d'un jeune de 18 ans qui, même s'il n'avait jamais envisagé d'intégrer le monde de la culture du cannabis, a su apprécier ce qu'il tenait entre les mains : la plante la plus savoureuse qu'il ait jamais goûté et il n'a pas douté un instant à la cultiver et à l'expérimenter. 

Le jeune est âgé aujourd'hui de 42 ans et se fait appeler Chemdog, comme sa variété, utilisée par des milliers de patients pour combattre certaines maladies et qui fournit aujourd'hui d'importants bénéfices à des entreprises de cannabis, grâce à la vente de ses dérivés. Cependant, durant toutes ces années, Chemdog a dû vivre dans l'ombre de la loi, et bien sûr, sans récolter de bénéfice de la culture de sa plante. Et comme si cela ne suffisait pas, il a aujourd'hui des problèmes avec la loi.

À seulement 14 ans, DJ Short a découvert que le cannabis était efficace contre la dépression et l'insomnie ; c'est ce qui l'a poussé à devenir le 'breeder' DJ Short. Lui aussi cultive et fait des expériences avec du cananbis depuis 40 ans. Ces expérimentations sont à l'origine des variétés classiques comme la Bluberry, la Flo ou la Blue Moonshine. 

Mais la méthode de culture n'a pas toujours été la même. Lorsqu'au cours de la décennie des années 1970, le gouvernement américain a commencé à travailler pour détecter le cannabis depuis les airs, de nombreux cultivateurs des premiers temps ont dû commencer à cultiver en intérieur. Malheureusement, ces 'breeders' des origines étaient considérés des criminels (et aujourd'hui encore), tandis que d'autres, ce qui sont arrivés plus tard, ont tiré profit d'un commerce qui n'aura jamais été rentable pour les pères du cannabis.